Cher réseau,
J’ai longtemps hésité à poster un article en ces temps délicats où tant de choses semblent dérisoires, mais l’envie du partage a été plus forte.
Nous traversons collectivement des moments inédits avec le confinement lié au Coronavirus.
Voici donc quelques réflexions qui me sont venues lors de ma première étape de cette traversée du confinement.
Deux mots qui riment …..
Le confinement, si nous le regardons avec les jumelles de l’entreprise et des personnes qui y travaillent a entrainé des changements rapides…
Chacune, chacun a découvert, redécouvert ou intégré les outils à distance (plateformes de visio conférences, de conversations partagées etc …)
Les Managers sont tous devenus ‘à distance’ et ont pour certains découvert que, même à distance , on ne peut se passer de chaleur humaine.
L’espace pour les émotions s’est installé de lui-même et a parfois pris beaucoup de place.
Voilà, entre autres, ce que mes telecoachings et mes supervisions m’ont confirmé.
Et voilà que, soudain, deux mots ont rimé pour moi : confinement et changement
Changement dans les rapports…..
Et si ce confinement permettait une conduite de changement accélérée quant à certaines représentations et mettait en lumière nos rapports face à des repères fondamentaux : le temps, l’espace, les autres, nos priorités et nous-mêmes.
Et il y en a certainement d’autres..
Le rapport au temps en temps de confinement peut être ralenti ou au contraire accéléré.
Si certaines missions sont annulées, certains rendez-vous le sont aussi : que faire de tout ce temps ?
Et si l’ennui s’invitait, et s’il servait à quelque chose ?
A l’inverse de nouvelles réunions ont pu s’installer au-delà des temps de réunion habituels pour décider de nouvelles stratégies, vérifier que les délégations fonctionnent. Cela a abouti à une surcharge que j’appelle teledébordement.
Et si le teledébordement se produisait au milieu du ralentissement de l’activité ?
Et si ce teledébordement était le symptôme de quelque chose à observer au niveau de l’organisation ?
Le rapport à l’espace en temps de confinement s’est souvent rétréci : il faut partager l’espace avec des surfaces restreintes si le confinement a lieu en ville.
Cela implique de négocier sa place dans cet espace et de le partager …
Et si trouver sa place et accepter que l’autre prenne la sienne était un bon sujet d’observation ?
Et là intervient le rapport aux autres
Car il nous faut aussi tenir nos distances (lutte contre la transmission du virus oblige) sans devenir des êtres asociaux…
Le sourire aide pour cela…
Et si justement le confinement faisait surgir des envies de solidarité, de générosité, de partage pas toujours simples à appliquer dans des environnements professionnels souvent si compétitifs.
Le rapport aux priorités s’impose aussi
Au-delà de la fameuse grille du temps qui arrive à distinguer et /ou à croiser les tâches importantes et urgentes il y a les deux sphères privées et professionnelles qui se percutent (confinement et réorganisation familiale obligent).
Il devient plus important peut être d’initier une nouvelle activité pour les enfants qui sont en permanence à la maison que de rédiger ce rapport qui paraissait avant si essentiel.
Qui sait quels nouveaux repères peuvent surgir ?
Quels sont nos essentiels ?
Le rapport à nous-mêmes peut être totalement négligé jusqu’à présent nous invite maintenant à écouter notre voix intérieure, à créer notre espace intérieur à découvrir ou redécouvrir notre moi intérieur.
L’envie peut être de nous nourrir autrement de remettre certaines habitudes en question nous traverse l’esprit voire nous pousse vers d’autres champs.
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Apprivoiser le confinement et en faire un levier
Le premier champ qui surgit pour moi est celui d’ateliers de la vie
Pour apprivoiser le confinement, le fait de le transformer en ateliers d’une expérimentation individuelle et /ou collective peut être un formidable levier de motivation.
En installant un rapport au temps qui n’accepte que le présent et une forme d’intensité du vécu on peut toucher du doigt la notion’ d’ici, maintenant, pleinement’.
Le confinement et l’incertitude quant à sa fin force à regarder le futur autrement
Les notions de certitude, de contrôle, de prévision sont bousculées au passage.
Le deuxième champ est inspiré par le cycle universel du changement que je vais
partager avec vous :
Celui-ci est dérivé de l’observation de la nature et du cycle des saisons.
Il met en lumière les étapes suivantes :
- La création
- La croissance
- La maturité
- La turbulence
- Le chaos
- Le lâcher prise
- La réflexion
Puis vient le nouveau départ
Et
- La création
Voilà cher réseau ce que ma première étape de confinement m’a inspiré avec mes lunettes professionnelles.
J’espère avoir été avec mon alliée l’authenticité d’une certaine manière utile.
Il reste d’autres étapes à vivre et je reprendrai notre échange à cette occasion.
A très bientôt,
Chaleureusement,